CASTELLA Francis Maire de Sainte Colombe sur Seine

Depuis plusieurs semaines je ne suis pas venu sur le blog pour y faire des ajouts et pourtant il y a toujours des fidèles qui le visitent régulièrement. Merci .

Ce soir j'ai quelques minutes devant moi j'en profite pour vous faire part de mes réflexions suite à deux conversations téléphoniques avec des amis autour de deux sujets "chauds"pour le Châtillonnais: l'Hôpital et l'ONF.

Il faut que nous ayons bien conscience que les orientations prises s'appuient sur des réalités locales (baisse d'activités, réduction des emplois...) mais résultent avant tout d'une politique décidée en "haut lieu" et appliquée localement par des serviteurs zélés avec parfois la complaisance de bon nombre de nos "politiques".

Pour l'ONF, le directeur dijonnais venu récemment, à la CCPC, nous dire que l'Agence de Châtillon allait disparaître mais que le Site Châtillonnais serait maintenu. Que quelques personnes (peu nombreuses à ses dires ) seraient déplacées - qu'un "pôle de commercialisation du bois de hêtre" serait déployé (en compensation?) - que le service aux communes forestières resterait (avec plus de communes pour chaque agent?).
Tout est prêt pour le changement ... même avant que cette décision ne soit avalisée par le Conseil d'Administration de l'ONF. Il faut avouer que tout c'est mis en place en douceur depuis plusieurs années... lorsque les effectifs sont passés de 111 personnes à la naissance de l'agence de Châtillon à 88 aujourd'hui, les bases de la situation actuelle se posaient.
Une nouvelle fois nous sommes devant le fait accompli d'une réduction des services publics, on ne tient pas compte des besoins locaux, des personnes et des territoires, et la décision s'applique sans vraiment de concertation...
Quant au CHI, nous savons que le projet médical et que le projet d'établissement seront adoptés avant la fin de l'année... c'est une chose attendue depuis longtemps... mais l'hôpital n'est pas sauvé pour autant . Après la tarification à l'acte, mise en place depuis deux ans, les recettes ne couvrent plus les charges. En effet les charges sont presque les mêmes qu'avant la fermeture de la maternité et la restructuration de la chirurgie (le personnel a été redéployé sur les établissements composant le CHI) par contre les recettes, de par la réduction forcée de l'activité, ont diminuées... Il faut que nous continuons de faire confiance à notre hôpital et en son personnel et que individuellement nous pensions à utiliser ses services lorsque le besoin se manifestera.


Vous avez pu découvrir que la CCPC (communauté de Communes) a pris une nouvelle compétence, la "compétence Santé", une nouvelle commission a été créée pour y travailler. Ses premières orientations sont:
- La présence hospitalière
- la couverture territoriale par la médecine libérale (et les services de santé)
- l'établissement d'un projet territorial de santé
C'est une bonne chose pour le Pays Châtillonnais, mais il ne faudrait pas que la CCPC soit contrainte de se substituer aux services défaillants des autorités ou de l'Etat...

lundi 6 octobre 2008 - Chatillon-sur-seine

MAIRE DE SAINTE-COLOMBE-sur-seine ET SéNATEUR SUPPLéANT

Francis Castella : le début d'une carrière politique ?

Maire de Sainte-Colombe-sur-Seine et candidat plusieurs fois aux cantonales, il est devenu ce mois-ci suppléant du sénateur François Patriat. Aujourd'hui, Francis Castella a décidé d'arrêter son activité professionnelle pour se consacrer à ses nouvelles fonctions.
APRÈS les élections sénatoriales où la victoire de François Patriat a par la même occasion été celle de Francis Castella, devenu son suppléant, le premier magistrat (sans étiquette) de la commune de Sainte-Colombe-sur-Seine vient de prendre une très grande décision, en décidant d'arrêter son exploitation agricole et ainsi se rendre plus disponible dans sa nouvelle fonction.

Un enfant du pays
Enfant du pays, Francis Castella, 56 ans marié, père de trois enfants et grand père, est fils d'agriculteur. Il a suivi toute sa scolarité en primaire à Sainte-Colombe, puis à Châtillon dans le secondaire et à Dijon dans le supérieur pour obtenir un BTS agricole en 1972. Il enseigne ensuite dans un collège agricole à côté de Saint-Dizier et anime un mouvement de jeunes ruraux à Dijon pendant deux ans.
Agriculteur, formateur et étudiant
Il se marie en 1974 avec Elisabeth D'herbomez et reprend, suite à la maladie de son père, l'exploitation agricole à Sainte-Colombe et l'agrandit pour atteindre en 1991 70 hectares de culture en parallèle avec un élevage porcins.

C'est également pendant cette période qu'il va cumuler trois activités en même temps : formateur au lycée agricole de la Barotte, exploitant agricole, et étudiant puisqu'il reprend des études à Dijon durant deux ans pour obtenir avec succès le diplôme universitaire de formateur d'adultes. En 1979, après avoir été administrateur à l'union départementale des MJC et au sein de la MJC de Châtillon,
Francis Castella crée la maison des jeunes de Sainte-Colombe en association avec le maire de l'époque Maurice Dabé qui a soutenu le projet, et met en route le cinéma avec le circuit du cinéma de la Côte-d'Or. Depuis dix ans déjà, il fait aussi partie du GREN (Groupe Recherche Emplois Nouveaux) en tant que trésorier et depuis cinq ans en tant que président bénévole.
C'est sous le mandat de François Oller en 1983 que débute sa vie publique en tant que conseiller municipal à Sainte-Colombe. Puis une première candidature à la mairie en 1989 échoue pour une victoire de peu en 1995, puis une deuxième victoire en 2001 et enfin une troisième en 2008 avec dans les deux cas tous les conseillers de la liste élus.

2008, année charnière

Malgré un bon score en 2001, les élections cantonales se sont toujours soldées par un échec contre le maire de Châtillon, Hubert Brigand. Néanmoins, 2008 restera une année charnière avec la cinquième vice-présidence de la la communauté de communes du Châtillonnais (CCPC), mais surtout la nomination de sénateur suppléant de François Patriat. « Lorsque des personnes proches de François Patriat ont pris contact avec moi en juin, j'en fus flatté et nous avons finalisé l'accord en juillet, car j'ai vu en lui un homme brillant intellectuellement, droit et tolérant, qui fait progresser les choses dans le bon sens. De plus, être proche de lui est un intérêt certain pour le service public. Et c'est porteur d'avenir pour tout le Pays Châtillonnais, car il est aussi président du conseil régional » explique Francis Castella, en ajoutant : « Pour moi, c'est une reconnaissance du travail que j'ai effectué pour la collectivité et l'intérêt général depuis maintenant plusieurs années.
Aujourd'hui le Pays châtillonnais souffre, il faut s'allier sans tenir compte des clivages politiques, et c'est pour garantir un maximum de disponibilité que j'ai décidé d'arrêter l'exploitation agricole, car être suppléant du sénateur est un gros travail de terrain, et ce travail associé à la mairie de Sainte-Colombe, à la vice présidence de la CCPC et à la continuité des formations sur le site de la Barotte vont largement remplir mon emploi du temps. »

Article du 24/09/2008 à 18:07
L'année de Francis
Le blog notes de David Vermassen, rédacteur en chef

L'élection de François Patriat au Sénat aura eu un effet mécanique, avec un réel poids politique, en Pays Châtillonnais. La victoire de l'élu de Pouilly-en-Auxois, via une première place au classement final des urnes, aura aussi été celle d'un certain Francis Castella. Et oui, le maire de Sainte-Colombe-sur-Seine est devenu le suppléant officiel du nouveau parlementaire !
Cette "promotion" a été vécue avec une certaine émotion, dès l'annonce des résultats, dimanche à Dijon, par l'intéressé en personne. Au moment où les vendanges commencent, il n'est donc pas interdit d'écrire que son année 2008 restera, pour lui et ses "fans", comme une bonne cuvée !
Au printemps déjà, Francis Castella avait fait parler de lui. Facilement battu aux cantonales à Châtillon-sur-Seine, il conservait haut la main son fauteuil de maire à Sainte-Colombe (sa liste est d'ailleurs passée en intégralité) ; ce qui lui offrait une légitimité pour briguer un poste de vice-président à la communauté de communes qu'il obtiendra en... disposant de la suppléante de son vainqueur dans les urnes pour le Conseil Général. Quelques semaines plus tard, en pleine tourmente sur l'avenir de l'hôpital châtillonnais, on le retrouvait sous les sunlights des projecteurs médiatiques avec une "interdiction de procréer" sur le territoire de sa commune.
Puis l'été est arrivé. C'est en candidat suppléant du patron de la Région, "qui est venu me chercher" disait-il avec plaisir, que l'agriculteur colombin a fait campagne ; pour le résultat que l'on connaît aujourd'hui.
Alors que l'automne s'installe, Francis Castella ajoute donc une ligne intéressante sur son curriculum vitae d'élu du Pays Châtillonnais : sénateur suppléant. D'autres, sur le territoire, visaient le même titre ; ils n'ont pas eu "sa" chance. Francis Castella le sait et envisage de se consacrer pleinement à cette nouvelle fonction. Dites, et si 2008 n'était finalement que l'année de sa naissance politique ?