14/05/2009
Le CHI et la fermeture...
prévisible de la chirurgie. Cette mort annoncée, continue de faire des vagues mais les solutions deviennent de plus minces au fur et à mesure que le temps passe...
L'Association de défense de l'hôpital lors de sa réunion publique a permis un large débat entre les participants,mais n'a pas permis de mettre à jour de réelles solutions d'avenir pour le CHI. Les craintes, que j'ai déjà abondamment exposées, sont, elles, de plus en plus réelles: la fermeture de la chirurgie, du bloc opératoire peut très facilement entraîner les soins continus (réanimation) l'anesthésie avec pour conséquences une menace directe sur la cardio et les coloscopies... à vrai dire, en dehors de la médecine, de la radio, du labo, de la pharmacie et des urgences, il ne va pas rester grand chose du plateau technique d'hier!
Les personnels de l'hôpital, qui jusqu'à ces derniers jours étaient en souffrance et en deshérence, se mobilisent et vont essayer, à partir de la réunion de vendredi soir, de "bouger"la population, les élus, les responsables de l"association, les personnels de santé...la tâche va être rude pour ne pas dire impossible. En effet les évènements s'accélèrent et la situation continue de se dégrader (réduction des interventions chirurgicales...)
Par contre l'article du "Châtillonnais et l'Auxois" de ce jour qui donne une large place à notre député me sidère... dans un moment où nous recherchons tous, à rester solidaires autour de notre hôpital, règler des comptes avec ses adversaires politiques ne fait pas avancer le débat... c'est de la basse politique qui est une façon de déplacer les problèmes et d'échapper à certaines responsabilités . Cette attitude renforce tout bonnement l'idée que les décisions prises sont les fruits d'une politique et d'une législation que certains, ici, ne souhaitent pas remettre en cause! Tout cela est bien regrettable.
Le mauvais fonctionnement de la chirurgie programmée (avec les chirurgiens du CHU de Dijon) est, pour moi, le fait d'une volonté de ne pas faire fonctionner cette option. Pourquoi, lorsque les chirurgiens venaient de Dijon n'avaient ils que peu, ou pas de rendez vous du tout, pourquoi cette absence de communication qui fait dire aujourd'hui qu'il ne s'est rien passé?
Par ailleurs, laisser croire que le responsable de cette crise est le président de la Commission Médicale (CME) ressort de la plus pure démagogie. Il faut reconnaître que ce que nous vivons, ici,est la mise en place d'une politique décidée bien ailleurs qu'en Haute Côte d'Or. Il suffit de voir ce qui se passe sur d'autres endroits en France... La Coordination Nationale de Défense des Hôpitaux parle de plus de 200 hôpitaux dans la situation de Châtillon... là ce n'est plus le fruit du hasard mais d'une politique réfléchie et délibérée.
Nous en reparlerons
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