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20/01/2009

SILENCE HOPITAL!

SILENCE HOPITAL ?

Pourquoi tant de silence autour de l’hôpital ? certainement pas dans l’intérêt des patients…
Le projet médical devait être rédigé et adopté par le Conseil d’Administration de notre Etablissement hospitalier, il devait aussi être présenté à la prochaine réunion du comité de pilotage travaillant au Projet Territorial de Santé porté par la Communauté de Communes du pays Châtilonnais, le 28 janvier. Au moment où j’écris ces mots la date de la réunion est repoussée au 6 février. Je suis très inquiet comme beaucoup d’entre vous.

Aucune info ne transpire, le personnel est toujours dans l’inquiétude et l’abattement – les élus n’en savent pas plus et en arrivent même à murmurer le pire : la fermeture du service de chirurgie du CHI Châtillon Montbard avec toutes les conséquences que cela peut induire pour le développement du territoire, pour l’emploi, les soins aux patients et l’avenir de l’hôpital…
Nous savons que la mise à disposition de chirurgiens originaires du CHU de Dijon peut perdurer jusqu’à la fin du mois de juin de cette année, terme de la convention qui a été rédigée et signée par les directeurs des deux établissements en juillet 2008. Cette convention a été faite pour permettre une chirurgie à opérations programmées sur le site hospitalier de Châtillon. Il est précisé dans ce texte que la convention s’arrête automatiquement si le service de chirurgie est fermé. Qu’en est il aujourd’hui, qu’envisage-t-on ?
En 2008 la population châtillonnaise s’est mobilisée comme jamais pour défendre son hôpital, pour soutenir les services et les personnels qui y travaillent. Aujourd’hui qu’en est il ?

En juillet après la fermeture de la maternité il a été précisé que les autres services allaient être renforcés, que la chirurgie travaillerait autrement avec des opérations programmées ; Qu’en est il aujourd’hui ?
Ne restons pas fatalistes, encore une fois nous risquons de subir le démantèlement de nos services publics ( de plus en plus d’élus n’utilisent d’ailleurs plus ce terme mais parlent de « service(s) au public » et pourquoi pas de « service(s) au()x public(s) ») si indispensables à la survie de nos territoires ruraux fragiles.
Il est nécessaire que nous nous re-mobilisions afin de montrer aux « décideurs » que nous n’acceptons pas cette mort lente qui nous est annoncée. Que nous voulons pouvoir bénéficier de ce dont nous avons grand besoin sur notre secteur, une présence hospitalière, des services de santé. Que nous voulons encore vivre en Châtillonnais, rester attractifs pour que des jeunes ménages s’installent que d’autres puissent faire le choix de rester ici et que les populations en ont assez de ne subir que des restrictions de leur mode de vie et de l'accès aux soins.
Il faut être réalistes, si après la maternité, la chirurgie était amenée à disparaître d’autres services suivront, tout cela en réponse à une réorganisation voulue pour « faire des économies ». La loi Bachelot n’est pas encore votée qu’elle est déjà appliquée depuis plusieurs mois sur notre Pays Châtillonnais, nous sommes à l’avant garde mais cela ne profite pas au territoire et à ses habitants !

selon un sondage BVA-BPI-Les Echos-France Info publié mardi 20 janvier.
Interrogés sur "la mobilisation actuelle autour de la question des hôpitaux, du système de sécurité sociale et du projet de loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires" plus de 71% des sondés se disent "plus proches" de l'idée que "pour être efficaces, les hôpitaux ont besoin de moyens financiers supplémentaires comme le réclament les organisations syndicales"
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Nous sommes en fin de période de vœux, je termine en vous souhaitant :
bonne année et surtout… bonne santé…car bientôt il sera difficile de se soigner !

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